Soigner les traumas du passé et s'en libérer dans le présent grâce à l'hypnose.

Le degré de sensibilité et la perception traumatique varie d’une personne à l’autre. Il existe donc autant de causes que de symptômes du traumatisme psychique. Toutefois, les situations suivantes peuvent-être définies comme des sources principales de traumatismes: l’accident grave de voiture ou autres véhicules, les maltraitances verbales et physiques, les abus sexuels, les attentats, les agressions, les deuils, pertes ou séparations…

Ces événements plongent la personne dans un état de stress post-traumatique incontrôlable, causant des réactions néfastes au bien-être de la personne et pouvant s’aggraver très rapidement: il s’agit notamment des flashbacks, des pensées et images intrusives, déconcertantes et effrayantes, de l'hyper-vigilance et l’irritabilité, des maux de tête sévères ou vertiges, de la perte d’intérêt pour des activités ordinaires, de la dépression…

• Le choc psychologique ou émotionnel, résulte d'un événement traumatisant qui submerge la personne d’émotions qu'elle ne peut plus gérer. Il faut savoir que le choc émotionnel est l'un des facteurs favorisants l'apparition de la dépression. Il peut être déclenché à la suite d'un deuil, d'une déception amoureuse, d'un problème familial, d'un accident.
• Le choc émotionnel disparaît généralement en quelques heures voire quelques jours. Toutefois, lorsque les symptômes persistent plusieurs semaines après l'événement, on parle du syndrôme de stress post-traumatique. Cet état peut alors devenir chronique et se complique avec l’apparition de troubles de l’humeur, de dépression, de modifications du comportement et de la personnalité…

• Ces violences peuvent être physiques, sexuelles, émotionnelles ou psychologiques, ou prendre la forme de menaces contre une autre personne. Elles recouvrent tout comportement visant à effrayer, intimider, terroriser, manipuler, offenser, humilier, culpabiliser ou blesser autrui.
• Les violences conjugales sont exercées par un des conjoints sur l'autre, au sein d'un couple. Elles peuvent s'exprimer par des propos diffamatoires, sexistes, des agressions verbales, physiques, sexuelles, des menaces, des pressions, des privations ou des contraintes causant chez la victime des dommages physiques et des traumatismes psychologiques.
• La violence familiale touche les autres personnes et en particuliers les enfants du couple, qui peuvent subir un climat de menaces et de chantages, des critiques incessantes et des humiliations, une maltraitance éducative…

• Les violences sexuelles concernent les actes de nature sexuelle, non consenti, imposés par la surprise, la menace ou la contrainte physique ou psychologique, tels que les viols, harcèlement sexuels, attouchements…
• Les violences sexuelles ont des conséquences multiples et peuvent perdurer tout au cours de la vie sous forme de peurs, d’anxiété, d’un sentiment de culpabilité, de confusion, l’isolement…Ces conséquences psychologiques peuvent être immédiates mais devenir également chroniques et interférer avec le développement de l’enfant ou de l’adulte.

• Chacun a déjà vécu une situation dangereuse pour sa sécurité ou celle d’un proche, comme éviter de justesse un accident de la route. La peur et la réaction physique qui l’accompagne font partie d’un mécanisme de défense naturel qui a pour but d’assurer la survie. Elles disparaissent généralement quelques heures après l’événement.
• Cependant, chez les personnes atteintes d’un trouble stress post-traumatique, ces réactions ne disparaissent pas complètement. La personne continue à les revivre avec la même intensité que la première fois, sous la forme de rêves ou de flash-back. Les flash-back sont des images mentales qui font revivre la situation traumatisante à la personne. La personne peut aussi revivre ces réactions lorsqu’elle est exposée à une situation semblable à celle qui a causé le traumatisme.
• Les conséquences de l'état de stress post-traumatique amènent à ressentir des sentiments de peur intense, de détresse et d’anxiété,  d’impuissance, peuvent survenir des pensées incontrôlables, de la difficulté à ressentir certaines émotions, à se concentrer ou à trouver le sommeil…

Une personne victime d’un traumatisme se rend compte, en principe,  immédiatement de sa situation. Le choc émotionnel généré par le traumatisme l’empêche pour autant souvent de pouvoir agir seule et rapidement. 

Plusieurs voies sont alors possibles: le traitement médicamenteux va chercher à agir directement sur l’état physique de la personne. 

L’hypnose et la DNR vont s’intéresser à la charge émotionnelle associée au souvenir de l’événement traumatique, provoquant les peurs, phobies, états de stress et/ou d’anxiété chronique…et va, comme on enlève les différentes couches d’un oignon, venir libérer les stratégies de protection mises en place par l’inconscient et permettre à la personne de se “ré-associer” ou se "réincarner" dans son être et dans sa vie.

• Lorsque nous évoquons notre « mémoire », nous pensons généralement au mécanisme de remémoration conscient. Mais, explique Joseph Ledoux professeur en neurobiologie « il existe un système de mémoire différent qui garde le souvenir des situations dangereuses ou, du moins, menaçantes à un niveau inconscient ». 
• Lors de traumatismes, de situations douloureuses ou peurs non comprises ou dénuées de sens, par ex: sentiment d’insécurité de l’enfance, la réponse émotionnelle reste maximale. Malgré l’arrêt de l’événement stressant, le corps continue de produire beaucoup de cortisol et des taux importants d’adrénaline, nocifs pour l’organisme.
• Le processus de dissociation caractérisé par la neutralisation inconsciente de la douleur physique et psychique se met en place pour protéger la personne de l’insoutenable situation vécue. Cette dissociation entre son vécu et son ressenti donne une impression d’étrangeté, de dépersonnalisation ou d’irréalité.

• Suite à un traumatisme, la personne va rechercher inconsciemment des situations lui permettant de se “dissocier”de l’événement traumatique pour éviter la souffrance. Ces conduites finissent pas devenir addictives pour éviter que la mémoire traumatique ne resurgisse. La consommation de drogues peut par exemple, provoquer cette espèce “d’anesthésie” de la douleur, et l’addiction aggravant le stress va continuer à faire “disjoncter” le circuit émotionnel.
• Toutefois, si ces conduites permettent de ne plus ressentir l’émotion en se coupant de soi, elles s’ajoutent à la mémoire émotionnelle du traumatisme et entraîne la personne dans un cercle vicieux de dépendance et de mise en danger, d'incompréhension et de mal-être profond
• La personne ne se rend pas consciemment compte de l’altération de sa santé psychique et physique liée à ces états de stress élevés et permanents.

• Très souvent, des vécus douloureux de l’enfance, des maltraitances, des abus de pouvoir ou sexuels se répètent et peuvent perdurer à l’âge adulte. Le chemin de vie lorsque l’on a subi un traumatisme peut se caractériser par des “répliques”, il peut aussi, permettre de surmonter les épreuves et de se réapproprier sa vie.
• Le travail de libération du trauma consiste à lier l’émotion à l’événement vécu par la personne, qui n’avaient jusqu’alors pu être conscientisés : des représentations anciennes, enfouies, vont resurgir au fur et à mesure du travail et libérer la charge émotionnelle agissante. La mémoire émotionnelle se libère, la personne se reconnecte à son histoire, la redécouvre parfois.  Les émotions refoulées vont émerger permettant la catharsis.
• La personne se réapproprie son histoire singulière, dotée de sens, libérée de la souffrance et peut dès lors se réinstaller dans sa vie grâce à un sentiment d’attachement sécure, qui permet de vivre dans la sérénité.

• Une séance d'hypnothérapie/DNR peut se dérouler de différentes manières selon les besoins de la personne. Lors de la séance, le thérapeute utilisera des techniques d'hypnose ou de DNR pour aider la personne à "désengrammer" les affects négatifs liée aux traumas, qui tournent en boucle.
• On va, par exemple, travailler avec des douleurs exprimées par le corps, des signes ou expressions métaphoriques et toutes les parties émotionnelles dissociées mais accessibles au niveau de l'inconscient.
• Le travail va ainsi permettre la libération des affects bloqués, c’est-à-dire des comportements limitants, mal-êtres, maladies, troubles relationnels, processus de dépendance…
• L'objectif final est de permettre à la personne de se sentir apaisée et restaurée dans son intégrité et dans sa vie.